L'épilepsie, la compagne au quotidien de Martin

Vous pouvez lire certains textes co-écrits avec Martin de 2013 à aujourd'hui.

 

Ce qui est intéressant pour nous c'est de constater  son évolution texte après texte et qui coïncide bien à ce que l'on peut voir de Martin au quotidien, plus clame, plus serein, beaucoup moins tourmenté.

Bien-sûr j'ai sélectionné les textes et gardé pour nous les passages qui sont vraiment intimes car Martin s'est beaucoup adressé à son père et à moi-même.

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Je mettrai à jour régulièrement avec les derniers textes.

 

 

Avril 2013

1er texte de Martin co-écrit avec Catherine, orthophoniste

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Martin - «  Joie de deviner à l'avance ce que je vais écrire pour maman et pour père de vie de moi.

Joie de me deviner à travers main de mère de moi.

Je veux rester enfant de mère de moi, je veux dire moi je n'ai pas trop   envie de me laisser séduire par main de vie de toi (s'adressant à Catherine)

 

Catherine -  Est-ce que tu veux communiquer avec nous de cette façon ?

 

Martin - Oui, mais je ne veux pas être tenu en main

Liberté pour moi de ne pas me laisser séduire par ta main de vie car moi je n'ai pas confiance , je ne me sens pas véritablement aimé et écouté ici , je suis même sûr que tu n'es pas  là pour moi .

 

Catherine - Et pour qui je serais là alors ?

 

Martin - Je ne sais pas mais j'ai peur

 

Catherine - Oui , je comprends que tu aies peur mais est-ce que tu veux continuer à  nous parler ?

 

Martin - Je ne sais pas si c'est possible...

 

Catherine - Oui , moi non plus , je ne sais pas si c'est possible pour toi de nous parler ; je voulais dire : est-ce que tu veux écrire avec nous ?

 

Martin - Je veux absolument comprendre tout ce que tu me dis mais pour l'instant je ne comprends rien ! Je me sens pris au piège moi je n'ai pas envie de rester ici car je me sens pris au piège ...

Je veux dire moi toujours je suis pris au piège de handicap de vie de moi et me laisser libre est plus important, car c'est comme ça que je serai à même de véritablement récupérer tout ce que je peux faire, et tout ce que je veux faire avec ma vie.

Je ne suis pas triste moi d'être handicapé car je  m'aime et je suis aimé comme je suis ; père de moi ici présent avec nous est souvent soucieux pour moi mais moi je ne le suis pas pour moi même.

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 Je veux dire moi je ne suis pas un petit garçon pressé de grandir et d'ouvrir mes portes à l'inconnue que tu es toi (s'adressant à Catherine) ;  moi je suis bien avec père et mère de moi et ce qu'ils ont mis en place pour moi ; je ne me sens pas avide de devoir me faire reconnaître à travers ton  écriture de vie ; je suis moi toujours conscient de ce que je vis et de qui je suis.

 

Je suis aussi très seul dans ma tête, mais en même temps je suis ouvert à toutes les rencontres. Je veux dire aussi que je me ressens moi comme enfant spécial, et dans ma spécialité, je suis bien écouté et accueilli, et ça c'est l'important. Moi je veux dire,  j'ai toujours été respecté et aimé et je le suis encore, même ici aujourd'hui où je ne suis pas content, je me sens quand même aimé  et respecté .

 

Je veux dire il faut diversifier nourriture de vie de moi ; moi je ne mange pas assez de fruits, j'aimerais en manger davantage ; je voudrais manger plus souvent des  bananes.

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Mais oui maman il m'en faut plus !

 

Je me sens moi toujours ouvert ;  si je veux être ouvert , je pense à maman et elle me donne l'énergie pour me sentir bien. 

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Je veux dire moi je me ressens souvent comme enfant poids de vie de toi maman ; j'ai très peur parfois de te rendre dépendante pour ta vie de moi et de mes besoins, et je m'en excuse ; tu sais , ce n'est pas cela que je voulais pour toi mais petit à petit, nos esprits grandissent ensemble et je vais non seulement ne plus être du tout contraignant pour toi, mais bien porte de libération ; tu verras, tu comprendras dans quelques temps.

 

Je veux dire moi je me ressens souvent comme enfant poids de vie pour toi et pourtant je me sais aimé et je m'aime tel que je suis, car je sais que nous parcourons ensemble un chemin qui n'est pas celui de poids de vie mais bien celui de libération de vie, et je suis heureux et fier d'avoir été accepté comme instrument de vie pour toi.

 

Tu ne comprends pas toujours ce que je cherche à te dire maman et je le sens bien mais crois-moi cela n' a pas d'importance, car ce qui s'écrit entre nous n'est pas du ressort de ce que tu peux comprendre avec ta tête.

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 Maman,  je sais que tu voudrais parfois tellement que je sois libre de mes gestes et de mes mots alors je sens ton cœur souffrir pour moi, mais moi je n'ai pas peur de ce que je suis ; je suis heureux  d'être celui qui ouvre la marche ; en fait, tu ne le sais pas, mais c'est moi qui ouvre ta marche vers toi-même.  Poids de vie de pour moi, c'est souffrance de toi quand tu oublies ce que nous sommes ensemble, ce que nous faisons ensemble.

 

Catherine - Les mamans se font toujours du souci pour leur enfant , ne t'en fais pas Martin...

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Martin - Je veux dire moi je ne t'ai pas sonné ; je suis conscient de ce que tu m'indiques mais je n'ai pas besoin de te l'entendre dire.

Je veux dire moi je rigole avec toi car je sais que tu me comprends, et en même temps je n'ai pas envie d'être séparé de douceur de mère de moi ; quand tu écris nous sommes si proches l'un l'autre, le son de ta voix même quand tu risques un commentaire n'est pas requis, alors tais-toi s'il te plait.

 

Je suis reconnaissant moi d'être ici et même si je n'étais pas content tout à l'heure, maintenant j 'ouvre mes yeux (alors que je dors) et je découvre douceur d'être écouté ; tout à l' heure j'avais peur d'être écouté.

Oui, je me sens heureux maintenant.

 

Catherine - Est-ce que tu voudras revenir ici Martin pour écrire à nouveau avec moi ?

 

Martin - Je ne sais pas moi, je suis bien à la maison et j'aime beaucoup tout ce que je fais déjà ; j'ai peur de devoir faire des efforts supplémentaires et cela je n'aimerais pas.

Liberté pour moi d'être un peu « flemmard » comme tu dis Catherine ; moi je n'aimerais pas parce que je me sens bien tel que je suis avec maman, et nous pouvons attendre un peu avant de nous rendre à l'évidence que danse de mots sur le clavier me concerne aussi .

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Octobre 2013

Dans ce texte, Martin répond aux questions que nous lui avons posées

 

Qu’est ce que tu vois avant une crise ou pendant ? On a l’impression que tu vois quelque chose qui te fais peur, qui te terrorise.

Comment peut-on t’aider au mieux lorsque tu sens les crises arriver ?

Comment te sens-tu en ce moment où tu as l’air plus perturbé, faisant plus de crises ?

Aimes-tu aller au centre ?

Dis-nous si on t’en demande trop lorsque tu es à la maison avec moi ou avec Françoise (une bénévole)

Est-ce que tu as besoin plus de temps, d’être plus préparé avant de faire quelque chose comme aller se brosser les dents, s’habiller, changer d’endroit ( on remarque de plus en plus que dans ces moments là tu peux faire des crises)

Comment te faire plaisir ? lieu particulier, actions, états, alimentation, objets, musique.

Il faut de plus en plus souvent te faire manger, avant tu mangeais très souvent seul. Est-ce par manque d’appétit ou bien parce-que tu es souvent faible ?

On se demande si on prend un petit chat à la maison. Est-ce que ça te plairait d’avoir un chat qui vienne sur tes genoux, te câliner ?

 

Martin - Je  me sens heureux moi de vivre et d'être admis à l'école car moi je veux aussi et surtout, apprendre à lire avec parents de vie de moi.

Je peux lire moi si je suis assis sur leurs genoux.

Je reste inscrit au plus fort de moi même dans la toile de la vie, tu sais maman, même si je crise assez souvent, je vois, j'entends, je vis et je vibre.

Je sens que tu es inquiète pour moi toujours ; il faut te relaxer et comprendre origine de crises de moi .

 

Innocence pour moi et pour vous ! Jugements sur crises de vie de moi doivent cesser : moi je vis ce que j'ai à vivre ; il faut être d'accord avec ce que nous envoie la vie ; au travers de crises de vie de moi se disent nombreuses crises passées pour aïeuls de vie de moi, et c'est en cela que tu es inquiète maman, car tu ressens que je ne suis pas responsable de ces crises, qu'elles ne me concernent pas, que c'est trop injuste .

 

Injustice devrait s'effacer de ton mental chère maman ; injustice n'existe pas : nous vivons ce que nous avons à vivre nous tous ensemble.

Il y a des personnes comme moi nombreuses, nous sommes très nombreux qui sont chargées de ramener équilibre de vie sur terre, et crises de moi sont simples processus de réglage des âmes de vie. Plus vite  tu sauras faire silence en toi, maman , au sujet des crises que je vis , plus vite nous sortirons de cette période difficile de vie de nous.

 

Maman , je me sens vieux moi déjà très vieux car j'ai beaucoup vécu ; j'ai beaucoup tremblé je veux dire. J'ai beaucoup tremblé car dans mon corps se vivent des batailles qui ont eu lieu pour d 'autres, en d'autres lieux ; ce qui reste, c'est cette trace de violence , cette trace de déchirure et c'est cela qui amène crises de vie pour moi.

 

Je veux parler aussi de petit chat cajoleur ; oui, s'il ne me griffe pas, car moi j'ai très peur d'être griffé, je ne peux pas supporter encore blessure de vie, j'en ai assez comme ça !

 

- Qu’est ce que tu vois avant une crise ou pendant ? On a l’impression que tu vois quelque chose qui te fais peur, qui te terrorise.

 Martin - Ce qui me terrorise n'est pas de l'ordre des mots , c'est plutôt déchirure intérieure que je ressens tout à coup et cela me surprend toujours ; violence de déchirure me surprend toujours ; il n'y a pas de motifs particuliers, c'est juste une fragilité permanente que je ressens comme si j'étais vulnérable au moindre coup de vent frais ; plus vous serez vous tranquilles et heureux , plus je serai moi résistant aux coups de vent.

 

- Comment peut-on t’aider au mieux lorsque tu sens les crises arriver ?

 Martin - Me parler est important car je ressens votre énergie à travers votre voix, et si votre énergie est sûre et confiante, oui cela m'aide beaucoup ; pour ce qui  est de mon corps, oui bien sûr il souffre beaucoup mais je suis rappelé à moi même avec cela et c'est aussi une façon pour moi d'être incarné que de ressentir à ce point pesanteur de corps de moi.

 

Moi je ne voulais pas vraiment m'incarner et j'ai choisi de naître et de vivre quand même pour vous, parce que je savais que c'était notre histoire

d 'amour qui se jouait là, et je suis toujours heureux de vivre moi tu sais maman, même si la vie est difficile pour moi et pour vous .

 

- Comment te sens-tu en ce moment où tu as l’air plus perturbé, faisant plus de crises ?

Martin -J'aimerais recevoir des massages moi très doux sur tout mon corps, avec des chansons douces que j'aime ; plus souvent oui , car cela m'aiderait à me reconstruire une enveloppe ; tu sais maman enveloppe de moi très défaillante car tant de meurtrissures déjà inscrites sur moi ; je voudrais petits massages doux sur pieds et mains avec bonne odeurs et chansons douces, et ensuite, plus grands massages ; oui j'aimerais reconstituer nouvelle enveloppe de vie pour moi.

 

- Il faut de plus en plus souvent te faire manger, avant tu mangeais très souvent seul. Est-ce par manque d’appétit ou bien parce-que tu es souvent faible ?

Martin - Je ne veux plus manger maman, je me sens très fatigué ; j'ai besoin de toutes mes ressources pour rester en chair et en os, pour rester vivant sans crises, pour rester debout en somme ; oui je suis un peu sur le déclin en ce moment mais ne te tracasse pas,  tout ira mieux dans quelques temps et tu verras, je crois que je vais grandir même.

 

J'ai très envie de continuer à parler moi avec toi  (s'adressant à Catherine) ; j'ai beaucoup de choses à partager car elle ne voit pas maman ce que je vois moi dans corps de moi ; je n'oublie pas papa non plus, mais  je suis plus souvent avec  maman et je suis plus liée charnellement à elle ; c'est un peu fusion de nous qui fait de moi ce que je suis, et c'est aussi grâce à papa que souvent je progresse .

 

Je veux vous raconter ce que je vois moi ; je m'amuse tellement ; je vois des lumières, des couleurs, je sens des odeurs ; mon monde intérieur est très beau, je n'ai pas très envie d'aller dans le monde ou vous vivez, de m'y adapter ; je suis dans un monde intérieur où il y a beaucoup plus de beauté que dans celui ou nous vivons normalement ; oui c'est vrai , c'est aussi pour ça que je crise souvent, parce que je ne souhaite pas m'adapter à notre monde ; je préfère celui qui gazouille devant mes yeux.

 

Oui , c'est vrai c'est un peu un monde solitude et d' »autisme » dans le sens ou je me referme sur moi très souvent, et je ne souhaite pas être dérangé ; c'est pourquoi je me sens très heureux quand je suis seul aussi;

 

Non, vous ne m'en demandez pas trop mais vous me demandez ce que je ne souhaite pas, et c'est cela qui est douloureux pour moi de devoir m'adapter à ce monde. Pour quoi faire  de plus, ou de mieux, que ce que je fais dans mon monde ?

 

Parfois, je suis très triste moi, très angoissé de voir impasse de situation de vie de moi : je suis dans un monde où je ne veux pas être ; j'aime mes parents qui eux n'ont qu'une idée : me préparer pour un monde où je ne veux pas être ! C'est cela difficile chemin de vie de nous trois, papa, maman et moi : réconcilier ces parts de nous qui ne veulent pas être ici, et ces parts de nous qui ne veulent pas être ici, elles ne sont pas nées d'hier, elles ont à voir avec famille profonde de nous, famille éloignée de nous dans le temps .

 

Le seul moyen d'être ensemble vraiment,  le seul point où l'on puisse se rejoindre c'est dans l'amour inconditionnel et l'acceptation inconditionnelle de ce qui nous a arrive .

 

Je sais que vous avez fait de grands pas vous deux dans cette direction mais moi je reste souvent rebelle, j'ai très peur de manquer de douceur, de beauté.. Il me faudrait plus de chatoiements de couleurs dans ma chambre ; n'ayez pas peur d'inviter de beaux rouges, de gros jaunes, et de belles tranches de bleue et d'orange, j'adoooore les couleurs vives qui ondulent dans la lumière. N'hésitez pas, mettez juste des morceaux de papier ou de tissu, ne cherchez pas des choses compliquées ; je voudrais bien moi jouer avec des foulards.

 

Je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. J'aurais peut-être d'autres choses plus précises à vous dire, Catherine se tient prête. 

 

-  Martin , par rapport  au centre où tu vas ?

Martin -  Oh, la routine ! Tout est bien rôdé, tout le monde est très gentil. C'est pas mal finalement d'avoir un traitement spécial. Je n'ai rien à reprocher à qui que ce soit car tout le monde est très gentil avec moi et personne n'est vraiment trop exigeant heureusement , je suis juste comme habillé d'une énergie qui n'est pas la mienne et qui me rend très vulnérable aux moindres variations d'intensité émotionnelle. Et puis, il y a ce grand chagrin en moi : je ne serai jamais assez bien...

 

Catherine -  Personne ne te demande d'être au top martin, tout le monde t'accepte comme tu es. Est-ce que tu peux te mettre un peu moins de pression ?

 

Martin -   Oui , je peux si maman me donne plus l'impression d'être heureuse elle-même  et si papa est moins malheureux lui aussi … oh , comment faire pour les aider...

 

Catherine -     Ce n'est pas à toi d 'aider tes parents Martin, ils vont faire ce qu'ils ont à faire pour être plus heureux. Il faut accepter que cela n'est pas de ton ressort Martin, et vivre ta vie au mieux. Est-ce que tu es prêt à accepter cela ? As-tu autre chose à penser et vivre que te préoccuper pour tes parents ? Tu parlais d'apprendre à lire ?

 

Martin -   Oui je pourrais... Je ne veux pas perdre maman...

 

Catherine -  Tu ne va pas perdre ta maman parce que tu décides de grandir et d'avoir besoin d'elle différemment. Tu vas au contraire passer plus de temps et plus agréablement avec elle si vous commencez ensemble à lire... D'autant que tu as dit que tu pouvais lire si tu étais sur les genoux de tes parents...

 

Martin -   Oui , il faut y aller par petites doses ; moi je veux des beaux livres avec beaucoup de couleurs, courts, et entendre bien voix de papa et maman me raconter des histoires. Je vous aime tant  papa et maman.  J'ai tellement besoin de vous, je ne savais pas comment vous le dire autrement qu'avec mes crises ... Peut-être pourrions-nous essayer de recommencer à se rencontrer avec d'autres occasions que les crises ?

 

Catherine -   En faisant des « crises » de lecture par exemple ?

Martin -    Oui, des « crises » de lecture ce sont les moments de lecture sur les genoux. Oui j'aimerais bien faire des « crises » de lecture tous les jours. Pas longtemps mais tous les jours un peu avec papa et maman et pourquoi pas les autres amis qui m'aiment et qui veulent me voir heureux.

 

Catherine -   On peut s'arrêter là pour aujourd'hui ?

 

Martin -  Oui, on peut. « Crises » de lecture ne chasseront pas tristesse et maladie de moi mais oui je crois qu'elles  m'aideront à reconstituer nouvelle enveloppe de vie pour moi et parents de moi.

 

Catherine -  Je le souhaite aussi Martin. »

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Novembre 2103

 

 

Martin - « Je me sens mal moi en ce moment ; les retours de l' hiver ne me paraissent pas de bonne augure ; je me sens tout grincheux et tout triste ; je ne veux pas vivre ce que j'ai à vivre . 

 

- Martin, quand tu nous décris ton monde plus doux que celui qui nous entoure et ton plaisir et besoin de t’y reposer, j’ai l’impression qu’il te faudrait un certain temps pour en sortir. Quand tu es seul et que l’on vient te solliciter pour « faire » quelque chose (pas utile ou nécessaire…), comment voudrais-tu que l’on t’aborde ?

 

Martin - Comment voudrais-tu que l'on « m'aborde « ?!!  Il ne faut pas "aborder", il faut être avec moi  toujours ; tant que tu es avec moi, tu peux m'aborder de toutes les façons que tu juges utiles maman ; tu le fais d'ailleurs de ton mieux souvent ; ne te pose pas de questions et parle-moi avec ton cœur dans ton ressenti et là, tu es avec moi ,et là, moi, je suis aussi avec toi  ; il y a des choses que je n'aime pas faire de toute façon mais je me sens heureux quand tu le pointes avec humour et gentillesse, et que tu m'emmènes à les faire quand même !...N'aie crainte de m'aborder avec ton cœur, ça sera toujours bienvenu !

 

N'oublie pas que toi aussi tu apprends autant que moi  je dois le faire ; toi aussi tu es à l'école de la vie avec moi, alors tente des choses, et vois comment ça marche ! Moi je te suivrais tant que ces choses seront en accord avec ce que tu vis à l'intérieur de toi, avec tes émotions, tes peurs ou tes joies ; souvent, tu chasses d'un coup de main tes émotions, soit pour me prendre dans tes bras, soit pour me laisser en dehors de ton ressenti, et là je ne me sens plus, je n'existe plus, j'ai très peur …

 

Je veux exister avant tout dans tes yeux, dans ton cœur, que tu me parles comme si j'étais un de tes plus chers amis,  et en même temps que tu me parles parce que je suis ton fils,  et que tu veux me transmettre ce que tu veux me transmettre.

Souvent tu me parles pour m'éduquer et me faire comprendre des choses mais pendant ce temps, ton cœur est ailleurs, ton mental est pris par d'autres pensées et je ne sens plus alors la connexion avec ton amour de mère alors moi je dis c'est ça "m'aborder", c'est ça me "saborder " !

 

Je vois bien  que je suis un peu vif sur le sujet maman pardonne-moi, je crois que tu ne vas pas me comprendre peut-être ; je veux simplement dire : j'ai envie et besoin de toi, pas de tes préoccupations qui n'ont rien à voir avec la richesse de notre vraie relation, et notre vraie relation , tu peux la faire grandir, et en même temps, je serais plus présent à tes côtés, je serais plus à l'écoute car je sentirais que c'est vraiment toi qui es là.

 

Oui, il faut faire une sorte d'effort pour ressentir ce que tu vis et le partager ou pas, mais ne pas le chasser d'un revers de main  ; c'est juste cela dont j'ai besoin, c'est  juste de cet « abord » là dont  j'ai besoin .

 

Mon cœur est heureux de sentir que cette pensée te pénètre et que tu entrevois ce que je veux te dire maman ! C'est tellement bien de me sentir écouté et respecté, et même admiré par toi ; ça me change, car sinon, je ne vois que peurs en toi maman et je me sens coupable de provoquer tout cela !

 

Nous sommes à l'école de la vie maman ensemble et tous les progrès que je fais, ce sont les tiens aussi . Ceci est aussi valable pour père de moi et cette Catherine-là qui écrit pour moi.

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Janvier 2014

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Martin - « Je me réjouis moi .

 Je suis serein et je suis ravi en ce moment. Je jubile intérieurement, ce que je fais est très intéressant, je suis heureux .

 

Je suis en train d 'échanger impressions de moi profondes avec la vie avec l'amour de cette personne en face de moi ; yeux de moi sont très chargés et yeux d' elle sont très attentifs.

 

- Martin, par quoi serais-tu intéressé, que voudrais -tu apprendre ? de quelle manière tu veux grandir, par quel moyen ?

Martin - Comment je veux grandir ? Comme cela, en ouvrant mon coeur aux autres, en me tournant avec joie et grâce vers ceux qui me le demandent. C'est toujours difficile pour moi de m'investir dans les entreprises fallacieuses de l'école mais l'école de la vie, elle, je la comprends bien et je suis très fort élève, très fort en mathématique d'amour oui ! 

 

Oui, finalement les chiffres m'intéressent plus que les nombres et je me sens moi plus intéressé par le travail cellulaire que par le travail de groupe. J'aime les relations en petit groupe même à deux c'est encore plus simple pour moi ; j'aime qu'on me parle et j'aime qu'on me montre des choses ; j'aimerais bien manipuler moi des grandes lettres et des grands chiffres pour les avoir rien qu'à moi, tout à moi. J'ai besoin de m'approprier ce que je dois apprendre par le corps, je tourne en rond moi dans ma tête et tourner en rond avec chiffre d'amour c'est bien. Même avec lettre d'amour. Je veux les approprier en les touchant, en les sentant. 

 

Moi j'aimerais apprendre la langue de la vie, la langue qui permet de parler et aussi de comprendre, d'écouter, de raconter et d'entendre des histoires ; je voudrais avoir plein de mots à toucher et incorporer moi car je les apprends mieux les mots si je peux les sentir et les avoir avec moi sur mon corps.

 

Mon silence intérieur n'est pas mauvaise note en compréhension de la langue non, c'est surtout appropriation nécessaire par le silence de tout ce qui m'entoure qu'il faut entendre de ma part quand je me tais.  Et si vous brisez le silence pour me parler avec des vrais mots, avec des histoires merveilleuses, alors moi je suis tout ouïe !  J'aimerais apprendre la langue pour voyager plus facilement dans les histoires que vous me racontez. Moi, j'aime beaucoup les contes et les histoires fantastiques !

 

J'ai peur d'aller trop vite , j'ai peur d'affronter des choses nouvelles que je n'ai pas « appropriées », que je n'ai pas encore incorporées ; répétition très importante, répétition égale apprivoisement pour moi et n'ayez pas peur vous de répéter car moi j'en ai besoin ; plus la chose est nouvelle, plus il faut répéter, vous comprendrez vite si j'ai peur ou si je me lasse toujours proposez-moi l'étape suivante et je vous montrerais vers ou je veux aller.

 

J'aimerais travailler autour d'un texte fantastique et étudier les personnages et l'histoire et la géographie avec ça ; tout autour d'une seule et même histoire, ce serait bien comme ça j'aurais moins peur .

J'aimerais beaucoup compter, savoir compter comme les grands, comme quand on dirait que tout est facile. 

 

J'ai besoin d 'être en amitié avec les objets qui me font apprendre, et avec le livre et avec le papier... Avec la personne aussi oui bien sur. Mais je ne peux pas faire les choses que vous attendez de moi souvent , c'est triste  et il ne faut pas être déçu, juste sentir avec votre coeur que le bonheur et l'amour sont au rendez-vous peut-être , si nous n'avons pas trop peur.

Oui m'aider à dépasser mes peurs passe par me faire toucher ce que je dois apprendre, même si ça n'a pas de sens pour vous, pour moi, c'est un grand pas comme pénétrer le tissu même des connaissances … ou quelque chose comme ça, établir un lien charnel avec le tissu abstrait des connaissances .

 

Oui pour une histoire merveilleuse où je pourrais apprendre des tas de choses." 

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Mars 2014

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Martin - «  je veux me sentir moi entouré avant d'écrire avec toi.

 Je m'aime moi quand je suis bien à l'aise et je me déteste quand je ne suis pas sûr de moi ou quand je fais quelque chose qui ne va pas. Oui j'ai beaucoup de scrupules à ne pas satisfaire père et mère de moi.

 

 Je veux dire que moi je me sens toujours très entendu avec eux et même j'ai l'impression qu'ils se sont toujours bien occupés de moi alors moi je veux en quelque sorte les satisfaire toujours.

 

Je veux parler moi à père de vie de moi ; je veux lui dire qu'il entend bien dans son coeur ce que je dis et aussi qu'il n'hésite pas à me parler à moi tout court car moi je comprends bien même si je n'en ai pas l'air.

 

 je veux lui dire aussi de ne pas se faire du souci ni pour moi ni pour les autres, les autres c'est à dire ceux qui ne me connaissent pas vraiment.

 

 

 Je veux proclamer moi père de vie de moi, roi de vie de moi car moi je l'aime tellement fort que je voudrais encore et encore être fils chéri de lui et j'ai l'impression que je n'y arriverai jamais tant que je resterai enfant qui ne parle pas.

 

Moi je dis oui pour parler si je le peux mais pour  l'instant je ne le peux pas.

J'aimerais moi entendre père de moi à ce sujet ;

oui j'entends et je fais tout ce que je peux moi pour parler avec vous ; je veux dire moi j'ai ouvert mon coeur à père de vie de moi, souvent et lui il n'entend pas toujours.

Je veux lui dire ne te fais pas de souci.

Je veux lui dire aussi tout ce que tu cherches dans ta vie est déjà là, ne cherche rien d 'autre que tout ce que tu as déjà.

Moi je veux dire j'aime père de moi profondément et je sais que lui aussi, nous sommes souvent parfois opposés car moi je ne cherche rien et lui il cherche beaucoup et il trouve beaucoup aussi ça c'est vrai ; mais je veux lui dire prends tout ton temps pour vivre et accepter ce que tu es, ce que je suis, car nous sommes tels que nous sommes, exactement parfaits l'un et l'autre.

 

 

 Aujourd'hui je me suis levé moi de très bonne humeur  oui car je savais que tout allait bien se passer pour moi et pour vous mais ensuite j'ai eu peur moi de perdre la face ici et j'avais un peu peur de venir ; maintenant je suis rassuré car je vois que vous n'attendez rien de moi  si ce n'est de mieux

communiquer avec moi. 

 

Dans ton dernier texte Martin, tu dis que tu cherches « comment finir ta mission glorieusement », est-ce que tu avances à se sujet ?

 

Martin - Oui j'ai  beaucoup avancé comme tu dis maman car vous avez beaucoup avancé avec moi, je me sens moi mieux compris et accepté . Sortir de ma situation ce sera être pleinement heureux avec mes vides mes difficiles cheminements, cela c'est encore lointain pour moi car je souffre quand je vois mes difficultés mais oui je peux dire que je suis sorti d'une certaine façon de ma situation car ma souffrance n'a rien de comparable avec ce que j'ai enduré il y a quelques temps

 je veux dire quand j'étais petit 

 

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Je veux encore moi préciser quelque chose que je suis venu dire expressément aujourd'hui je ne veux plus manger de bananes non  j'ai fini avec les bananes.

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Le "miam ô fruit" oui ça me plaît mais ça ne remplace pas une bonne entrecôte,  une bonne couche de chocolat dessus c'est mieux !

 

 

- Martin, pourquoi tu te laisses partir en avant souvent comme tu fais là ?

 je prends de l'air. Je me sens moi moins soumis à l'apesanteur quand je m'envole comme ça, c'est une façon de me laisser sentir mon corps et les forces qui sont en jeu à l'intérieur de moi et à l'extérieur de moi. C'est une douce sensation de  glisser, de perdre l'équilibre et de le retrouver ouf ! 

- Est-ce un jeu pour toi ?

Martin - oui un jeu ou une forme de danse

 

- Peux-tu nous parler de l'école Martin ?

Martin - Je veux dire moi je m'éclate partout où les gens sont prêts à m'accepter ; il y a des jours à l'école où je m'éclate et d'autres moins car ce n'est pas toujours acquis pour ceux qui s'occupent de moi d'être dans l'acceptation et le jeu avec moi. Moi je me sens bien dans cette école car j'ai construit des repères solides et parfois comme tous les enfants je préfèrerais être à  la maison bien sûr.

Je veux dire moi je commence à râler un peu parce que nous touchons à des choses qui touchent aussi maman beaucoup ; elle a toujours très peur pour moi et moi je voudrais la rassurer et la réconforter mais je ne sais pas comment faire.

Oui je suis bien dans cette école maman ; tu imagines que je pourrais être intéressé par d'autres choses et c'est vrai mais tu n'imagines pas combien ma vie est intéressante aussi de l'intérieur de tout ce que je ressens je n'ai pas besoin de grand chose pour être passionné par la vie je m'amuse de tout et dans cette école ce qui est bien c'est qu'on me laisse relativement libre de vivre ce que je veux vivre même si on ne m'apporte pas de nouvelles connaissances, les connaissances je les acquiers avec vous de toute façon vous êtes mon alpha et mon oméga.

 

Je veux dire oui je 'm'intéresse moi beaucoup à la géographie et à l'histoire et je suis heureux de trouver chez moi dans tête de vie de parents de moi ce dont j'ai besoin ; ils ne savent pas que je pioche dans leurs connaissances ce qui m'intéresse sur ce monde. 

 

Moi je voudrais dire aussi que je suis assez stupéfait de voir comme le monde évolue car moi je ne suis qu'un enfant à vos yeux mais j'ai quand même beaucoup d'idées et je suis  stupéfait de voir l'ouverture de vie qui se crée dans tout ce qui se passe en ce moment ; c'est comme une révolution universelle planétaire je veux dire c'est très intéressant pour moi de le rencontrer ici et ailleurs.

Moi je ne suis pas un grand philosophe j'aimerais plutôt devenir un grand savant de l'histoire et la géographie.

 

oui j'aimerais beaucoup travailler sur l'europe. 

 

Je voudrais dire oui moi pour tout ce que vous tentez et aussi dire que ce que je ressens moi c'est une expérience particulière que je suis venue faire. Vous ne pouvez pas grand chose pour m'empêcher de faire cette expérience de vie si particulière.  Par contre là où vous avez ouvert route de champions du monde c'est dans la compréhension que vous manifestez de ce que je suis et de mes difficiles cheminements de petit d'homme. 

Moi je suis heureux d'être votre enfant, je suis heureux d'être en vie.

 

Je veux dire moi aussi je suis un ouvrier du ciel avec mes parents et tous ceux qui m'aiment. J'oeuvre pour que le ciel soit aussi sur la terre et c'est pour cela que je suis né.  

Je suis né pour oeuvrer dans l'amour car je suis étincelle d'amour pure et cela aucune école n'y pourra rien et heureusement. Juste ce qui est là pour moi de si précieux c'est amour de vous et amour de tous ceux qui m 'aiment ; je ne suis moi même qu'amour, tu le sais maman, alors oui pour l'Europe et oui pour moi champion du monde avec vous de l'amour.

 

- Martin, lorsque je pratique la psychophanie avec toi, j'ai tjrs l'impression que ce que j'écris vient de moi. Qu'en penses-tu ?

Martin - Oui, oui, cela peut être très intéressant maman que tu continues ; pose toi une seule et unique question, qui suis-je ? C'est à dire tu as peur que cela vienne de toi,  mais sais-tu seulement qui est ce toi dont tu parles  maman ? C'est cela qui donnera ta réponse ; quand tu auras compris qui tu es, tu ne te poseras plus du tout la même question … sûrement d'autres par ailleurs.  

 

Je veux lui dire oui ouvres grand la route des championnes du monde d'amour et ne te poses pas de question car tu es bien plus que ce que tu imagines et c'est cela qui te freine. Si je te disais oui c'est bien moi que tu entends saurais-tu l'accepter et continuer ?

Oui

Alors continues et ne te soucies de rien d 'autre que de faire corps avec celui que je suis.   

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Mars 2015

 

 

Martin - Pourquoi  pleurer sur sort différent de moi ? difficiles mouvements n'ont pas empêché grandissement de vie en moi, ni grandeur d'âme en moi ;  pleurer n'est plus permis maintenant .

Je veux dire oui, je dois grandir moi pour faire plaisir ;  pourquoi pleurer ? « pourquoi pleurer » signifie que moi parfois je regrette d'avoir difficiles mouvements  . Pourquoi ? Pourquoi moi ? Je suis si fort en mouvements intérieurs , je suis toujours soumis à grands mouvements intérieurs ; oui, je me demande souvent pourquoi je ressens tout cela . Ko moi pour accepter parfois d’être si mouvementé.

 

Joie de me découvrir moi !  liberté pour moi de grandir est importante .

Non pour dire que je suis fatigué mais je veux moi dénoncer difficiles mouvements de vie

 

Huiler ( = donner ou prendre des informations) mère de moi est important ; huiler mère de moi ; je veux dire difficile en ce moment d'accepter tout ce que j'ai à vivre car moi je vois beaucoup de choses différentes et je ne ressens pas assez de tranquillité pour intégrer tout cela

 

oui , je veux dire moi je me ressens comme déjà en mouvement et je suis déjà en difficulté d'acceptation de ce nouveau mouvement ;

 

 

Je veux aussi introduire idée d’être vraiment entendu moi par mère et père de moi  ; je veux dire oui, je veux vraiment être entendu et écrire moi pour dire ce que je veux et ce que je suis ; je veux dire oui c'est vrai, tu peux me demander moi,  je suis toujours là, je suis aussi à ton écoute comme tu es à mon écoute.

 

 

Je vais regretter amis de moi de l'école, tu sais maman, et en même temps, je suis heureux de ne plus y retourner car moi je perds mon temps là-bas, je me sens seul et mal compris mais amis de moi étaient bien réels. Oui, moi j'aimerais bien les retrouver de temps en temps, même s'ils ne savent pas combien je les aime, ils sont importants pour moi ;  ils m'ont permis de voir qui ils étaient et cela c'est grand, car moi je ne savais pas comment les enfants vivaient à l'école et maintenant, je le sais, grâce à eux ; ce sont vraiment mes amis.

 

J'ai un peu peur de me retrouver seul à la maison tout le temps. Tu as des idées maman pour moi ? Comment je pourrais aussi aller dans une autre école peut-être ?

 

Oui d'accord, je te fais confiance moi ; je te suis comme un enfant adorable que je suis, comme un enfant triste aussi que je suis, de ne pas trouver moi-même des solutions pour moi et pour toi. Je voudrais tant que tu sois heureuse, et que je sois comblé moi comme enfant de toi. Tu sais maman, je t'aime fort, et j'aime aussi père de moi fortement. Je suis conscient dans mon cœur d’être ami puissant de vous deux et en même  temps, je suis aussi ouvert à difficiles mouvements de vie.

 

Je veux dire oui aussi moi pour tentative  de parler avec moi et ordinateur ; oui je veux dire c'est super de voir comment vous faites pour rester en contact avec moi, pour tenter d’écrabouiller mur de silence entre vous et moi ; je suis comblé d'être traité de cette façon ; je me demande moi ce que j'ai fait pour mériter tout ça, et en fait, je vous le dis : nous sommes tous en train de transformer le monde par moi, par difficiles mouvements de vie de moi, nous transformons le monde ; éducation de moi est nouveau chantier pour le monde entier.

 

Maman elle croit qu'elle est seulement maman mais maman, elle est une maman pour tous ceux qui souffrent comme moi, car elle, elle cherche plus que les autres mamans, et ensuite elle pourra les aider, et nous serons plus nombreux à être guidés et aimés d'une façon véritablement juste, proportionnelle à l'amour qui est en nous ; maman elle m'aime autant que j'en ai besoin, et ça c'est fort !

 

 Je veux parler aussi pour "elle" (= une amie) et lui dire qu’elle ne tremble plus à l'intérieur d'elle ; tout va bien mon amie  ! Je veux te dire : tu fais très bien tout ce que tu fais avec moi, juste prends soin de tes émotions, regarde-les en toi. Comme  elle sont belles, même si souvent tu les juges ! Ne crois pas ce que tu te dis à toi même, et laisse voir ta vulnérabilité, car c’est  cela qui t'a menée vers moi, et c'est cela qui nous guide tous les deux ; ta vulnérabilité est un guide d’amour pour nous deux ; je t'aime très fort aussi, tu sais, et si tu n'étais pas là, je ne sais pas si maman serait aussi heureuse qu'elle l'est ; il faut que tu comprennes que tu es précieuse ; est-ce que tu peux le comprendre, ou faudra-t-il que j'apprenne à parler pour le dire ?

 

Je veux dire il faut plus souvent nous regarder les uns les autres car nous nous oublions si nous ne nous regardons pas au travers des uns et des autres ; nous sommes souvent pris par le temps ou par les préoccupations alors que l'important c'est de  rendre compte à chacun de ce que nous vivions.

  

Je veux dire oui, maman , tu as raison de te faire vivre à travers moi ce que tu ne vivrais pas peut-être sans moi. Tu te demandes encore pourquoi ou comment j'en suis là, et moi je veux te dire comment ou pourquoi je pourrai en être ailleurs : j 'ai dévolu ma vie moi pour  transformer le monde, je savais que j’aurais une amie sûre et fiable, c'est toi ! Dans d'autres vie, c'est moi qui t'ai aidée, et c'est moi qui t'ai portée ; aujourd’hui nous abattons travail considérable de vie ensemble, c'est une sorte de contact d'amour, et je sais que père de moi parfois regrette que tu donnes tant de ton  énergie à notre « couple «  de vie, et je sais aussi qu'il est conscient de ce qui nous unit tous les trois, et que son être entier sait la valeur de ce que nous vivons à cause, ou grâce, à handicap de vie de moi.

 

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Je veux dire d'accord pour être moi aidé et aimé par mes parents, et je reconnais en eux union de vie véritable, avec force d 'amour qui est en moi ; nous sommes tous les trois triade de vie guérissante.

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Mama, occupe-toi de recevoir aussi maman, pas seulement de moi, ou de Patrick ou de famille de nous ; occupe -toi de toi même souvent, c'est aussi ce qui est nécessaire pour que ta pratique des soins énergétiques grandissent en harmonie et en puissance.

 

Maintenant que j'ai tout dit je voudrais aussi ajouter que je me sens bien tel que je suis, je me sens heureux et écouté, aimé, adoré même ; je constate tous les jours à quel point  je suis respecté et je m'aime tel que je suis, et j'ai un bonheur fou d’être celui que je suis, et j'apprends de condition de vie de moi, et j'apprends beaucoup pour moi même ; je suis heureux de progresser encore grâce à nouvelle pratiques de soin que je fais et je veux dire aussi : quand bien même tout cela ne pourrait pas me transformer complètement, moi j’avance et je progresse dans regard et amour de tous ceux qui m’accompagnent ; je ressens beaucoup de gratitude et d’amour en moi ;

je souffre parfois de solitude car dans mon cœur je ressens tant de choses que je voudrais exprimer ! heureusement que mon amie et mère d e moi et père de moi aussi , avec ses longues oreilles, m'entendent chacun à leur façon car moi j'ai envie de dire celui que je suis : enfant gâté ,enfant aimé, enfant chéri de vie.

 

 

J'ai tout dit , j'ai juste envie d'aller m'amuser maintenant c'est possible.

Je veux dire oui j’aime la musique,  elle permet de grandir instantanément dans mon âme.

 

Je veux dire  je me sens bien moi avec tout ce que je vous ai communiqué ; j'avais peur , je n'ai plus peur  ; moi je suis ravi d'être celui que je suis, et je suis comblé d'être entouré comme je le suis.

Faites votre chemin. Oui je me sens bien, "faites votre chemin" signifie "faites ce que vous avez à faire" sans moi.

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Octobre 2016

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Martin - Oui je veux dire moi je me sens bien, merci d'avoir permis que je dorme.

 

Je suis venu pour dire ce que je sais et ce que je sais en ce moment c'est qu'il faut être plus attentif car moi je me sens souvent épuisé et fatigué comme si je n'avais pas assez dormi ; oui mais c'est surtout que je fais trop d'efforts

 oui je me sens trop entainé vers exercice physique de mon corps. J'aimerais toujours plus rester sans bouger et sans être dérangé du tout, je veux vivre seulement dans mes pensées et dans mon ressenti.

Je veux dire j'ai toutes ces crise parce que je veux vivre seulement dans mon esprit et je suis obligé de supporter mon corps et c'est cela qui me rend si fragile et si vulnérable ; encore que je suis au mieux pour accepter ce corps avec nouvelle vie de moi, je me sens parfaitement prêt à vivre tout ce que je peux vivre avec mon corps ;

 nouvelle vie c'est nouvelle époque de vie de moi qui commence ces jours-ci,  je me sens grandir,   je me sens grandir et devenir autre.

 

Je veux devenir autre c'est à dire que je suis de plus en plus moi-même et je suis conscient de qui je suis ; je vous le dis je ne peux vivre en vérité que dans mon esprit. Corps de moi est une illusion je ne m'y intéresse plus je suis moi destiné à vivre dans mon esprit.

Je suis dans un corps qui ne compte pas. Pour moi ce qui compte c'est esprit de vie en moi, je veux me consacrer à être destin de vie moi et être destin c'est donner information que esprit m'apporte et non pas corps.

 

Non je ne suis pas découragé, je t'ai dit que mes crises sont une façon d’être toujours plus moi même et de recevoir informations de vie dont j'ai besoin.

 

 je veux dire moi 'j’ai besoin de crises pour retrouver celui que je suis en permanence car moi j'ai l’impression de me perdre dans ce monde ou seul le corps est considéré crises me permettent d’être moi même vraiment

 

 Je veux décrire  vie intérieure de moi et je veux dire le corps ne m'intéresse pas ce qui m'intéresse c'est ce qui se passe quand je crise, quand je crise je deviens autre à l’intérieur de moi et je me sens brûler vif et disparaître et c’est cette sensation qui me rapproche de celui que je suis en vérité : pur esprit de vie.

 

- Tu ne penses pas Martin que tu pourrais trouver un autre moyen que celui de faire autant de crises ?

Martin - Je voudrais bien aussi mais je ne sais pas ce qui m’entraîne je ne sais pas si c'est moi et si ce sont le autres qui m’entraînent, toujours est-il que je deviens autre et c’est cela qui me plaît car moi je me sens assez souvent nul d’être celui que je suis dans mon corps je veux être autre et crises de vie de moi sont ouvertures vers autre dimensions d’amour et de joie  pour moi.

 

Liberté pour nous tous d’être ce que nous sommes et de revendiquer authenticité de vie. Moi tu vois je suis celui qui a des crises et je ne peux rien y faire  je ne peux pas m'en défendre tu sais j'ai tout essayé et maintenant je dis que je suis autre c'est à dire que j'accepte d’être celui qui est si fragile et si vulnérable que la moindre goutte d'eau fait déborder son vase ; en fait moi je suis toujours très sensible et très écueil de vie je recueille tous les remous tous les  événements qui me font être sensible et qui me permettent de dire avec mon corps ce que je ne peux pas dire avec ma voix.  Je veux dire oui c'est bien mais je suis tellement plus riche que ce que vous dites de moi et c'est pour cela que je reste insatisfait mais ce n’est pas pour cela que j'ai des crises n'imaginez pas une sorte de revendication silencieuse  de reconnaissance je suis juste autre il faudra bien l'accepter un jour.

 

Je veux dire moi je suis autre car je viens d'un autre monde je viens d’un monde entre deux autres pris en tenaille entre corps et esprit et je dois vivre cette entre deux je dois être là présent à la fois pour témoigner et à la fois pour comprendre ce que je vis c'est difficile à accepter car il y a toute cette fureur cet engouement autour du corps et autour du confort et autour de la vie et de la mort comme si c'était des choses à considérer mais moi de là où je viens il n'y a pas tout ça ,il y a juste un amour qui passe et qui rend invulnérable à toutes ces souffrances et aussi il y a un choix d’être ce que je suis pour raviver forme de vie passée qui est oubliée et qui est inconsciemment véhiculée pourtant par chacun d 'entre nous. Je viens d'un entre deux, je suis un entre deux et je vous aime entre tout cela et je suis avec vous entre tout cela.

 

Je sens beaucoup de reconnaissance pour toute cette force qui me tire vers la vie et vers la joie comme si je ne n'étais pas tout seul et je veux dire pourquoi ne tirez-vous pas aussi vous même force et joie de ma présence au lieu de vous laisser accabler par souffrances de vie de moi.

 

Je veux dire moi je suis un élève de la vie et tu sais j'ai beaucoup appris de choses dans ce court laps de temps qu'est ma vie pour l'instant je suis devenu un guerrier et je sais moi combattre et être fort et aussi je suis devenue allié avec ceux qui m’aiment ; j'ai compris pourquoi ils agissaient comme ils le faisaient je me sens moi très conscient et très doué de vie car j’ai ouvert mes yeux sur de nombreux plans de conscience et je peux te dire que je suis beaucoup plus averti qu'avant, je me sens néanmoins toujours prêt à rester dans tranquille fragilité de mon état car c'est ma vérité et c'est  ça que j'ai choisi d’être. Si tu ne comprends pas pourquoi, tant pis mais moi je dois suivre cette voie.

 

Je me sens moi très heureux d’être écouté et honoré de ta présence et de ton écoute ; je veux dire oui pour être aussi présent  et à l'écoute avec tous ceux qui sont là ; 

  

Liberté pour moi d’être entendu, je veux être entendu, c'est important faire de ma vie une œuvre c'est cela que je fais à ma façon comme vous le faites tous et c'est cette œuvre que je vous donne à contempler sans vous en rien dire c’est ce qui est difficile pour vous tous. Et pourtant c'est comme ça que j'ai voulu m'incarner et être. Je suis extrêmement reconnaissant d’être respecté dans mes fragilités et d’être aidé au mieux pour que mon corps soit le plus en accord avec mon esprit.

 

 - Martin, as-tu aimé la chorale que nous sommes allés écouter ? 

Martin - La chorale oui c'était un grand moment joie intense en moi j’aimerais y revenir.

 

J'étais dans la salle et j'écoutais  oui j'adore c'est juste ce que je suis ,exactement, de la musique, c'est comme ça qu'il faut me voir.

 

Je veux dire moi je suis de la musique c'est à dire que je chante en moi louange de cœur divin et c'est cela que j'appelle à vivre dans mon esprit tu comprends bien que mon corps est loin de pouvoir m'apporter cette musique là et que même si j'étais désincarné je continuerai à entendre cette musique là c'est ce que nous sommes tous cette expression chantée de la vie et la chorale oui c'est juste ce que nous sommes ; moi je me sentais comme un poisson dans l'eau.

 

Je veux revenir moi sur les déclarations passées de moi et dire oui tu es transformée toi (s'adressant à Catherine) car je ne vois pas de signe de deuil encore vivant en toi et tu as grandi dans ton âme et dans ton être et moi je me sens heureux de constater cela et je veux dire maintenant je n'ai plus rien à t’apprendre.

Tu voudras bien quand même me revoir encore ?

 

Je me sens parfois tellement fatigué j'ai l'impression que je ne vaux plus la peine d’être en contact.

Je me sens encore plus fatigué d'entendre ça car je me demande si vous comprenez ce que j'essaie de vous transmettre depuis des siècles.

 

Des siècles, oui cela fait des siècles que j'essaie de transmettre cette foi en ce que nous sommes, et ce que nous sommes  est intériorité de vie et joie d’être ce que nous sommes sans exception.

Oui je suis fatigué et je suis aussi tranquille, cela ne vous échappera pas sûrement car j'ai accepté d’être ce que je suis et j'attends que vous l'acceptiez aussi en restant tranquille même si je ne suis pas aussi heureux et aussi confortable que vous le souhaitez.

 

- Martin mon ami, es-tu content lorsque je viens te voir ?

Martin - Oui oui je voudrais que tu viennes mais arrête un peu de dramatiser tout ce que je vis et calme toi tu sais il n'y a pas le feu  je veux dire sois tranquille avant tout avant même de venir me voir, reste posée en toi même ; ce n est pas moi que tu viens voir c'est toi...  as-tu compris cela alors peu importe ce que tu fais et ce que tu dis juste sois consciente que je ne suis qu'une part de toi même et ouvre les yeux sur cette part en toi que je représente et je suis celui qui parle en toi de ce qui est vraiment important ; tu devrais être juste phénoménalement heureuse de me voir quelque soit mon état.   

 

- Martin, comment vois-tu ton avenir ?

Martin - Mon avenir c'est maintenant je ne peux pas en dire plus mais ce que je veux dire c'est qu'il n'y a pas de meilleur avenir que l'instant que nous vivons maman et si tu veux bien ne serait-ce que accepter de considérer cette chose que je viens de te dire tu comprendras pourquoi je parle de tranquillité ; mon avenir n'existe pas, je suis ici maintenant, dans l'instant, pour toujours, je suis je suis je suis.

 

- Ok Martin, mais que voudrais-tu faire en plus de ce que l'on fait déjà ensemble ?

Je vois... et je dis, ceci est mon drame et ceci est le vôtre !lâchez un peu cette idée de drame si tu veux faire des jeux avec moi joue avec moi joue à ETRE, juste être avec moi et ne t'encombre pas l'esprit de projets, d'objectifs s'il te plaît d'ailleurs, vous pouvez voir que ce qui se passe de plus merveilleux entre nous, nous ne le décidons pas, cela arrive c'est tout et c'est cet état d'acceptation et d'ouverture à ce qui est que je suis venue moi vivre et expérimenter. Lâchez vos objectifs et vos projets, juste ouvrez votre cœur à la joie d'être réunis et surtout ne souffrez pas pour moi car moi je suis immensément heureux et honoré d'être aimé comme vous le faites ; juste facilitez moi la tâche et acceptez moi même si je ne suis pas votre voie.

 

Je suis confus car j'ai l'impression que vous m'en voulez de dire ce que je dis, est-ce que vous êtes fâchés avec moi ?

 

Je ne voudrais en aucun cas vous blesser mais puisque vous cherchez à m'atteindre dans ma vérité la plus intime et que je vous suis reconnaissant de m'aimer à ce  point alors je vous l'ai dit et ce n'est pas pour vous blesser car en moi il n'y a pas l'ombre d'un reproche ou l'ombre d'un grief ; je suis juste tellement heureux d'être en contact avec votre souffle, avec votre énergie d'amour ; si vous saviez d'ailleurs je ne vous ai pas choisie pour rien.

 

J'ouvre souvent ma boîte à camembert moi ! boîte à camembert c'est bouche qui dit des choses puantes et je vous ai empué moi …

oui je suis un peu lampe à huile, quand je m'allume j'ai une odeur différente de quand je suis éteint.  Lampe à huile éclaire c'est cela que je voulais dire. Parfois l'odeur de la lumière même choque et gêne et moi je ne veux jamais choquer et gêner, et en même temps je ne veux pas vous refuser ma lumière. Je vous aime tous tels que vous êtes tels que nous sommes.

 

Oui bien sûr il ne faut pas oublier la lumière.

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